Parc naturel des Parulines, milieux naturels

Le parc naturel des Parulines (PNP) couvre une superficie de 26,21 ha et supporte une belle diversitĂ© d’habitats. On y rencontre des milieux ouverts, des peuplements forestiers variĂ©s, une plantation et des milieux humides.

Les milieux ouverts (9,6 ha)

Il s’agit de zones de friches herbacĂ©e et arbustive. Une friche est un milieu en rĂ©gĂ©nĂ©ration suite Ă  l’abandon des activitĂ©s de culture et de fauchage depuis plus ou moins longtemps. Ainsi la friche Ă©voluera, passant d’un stade herbacĂ© Ă  un stade arbustif, puis forestier (jeune forĂȘt de bouleaux ou de peupliers). De nombreuses espĂšces ont besoin des habitats de friche pour s’alimenter ou se reproduire : oiseaux (hirondelle bicolore, goglu des prĂ©s, tyran tritri), insectes (monarque, abeilles et bourdons), petits mammifĂšres (campagnol, souris) et couleuvres. La gestion du PNP prĂ©voit de maintenir ces habitats et d’y favoriser la biodiversitĂ©, par exemple en y installant des nichoirs Ă  hirondelles.

La forĂȘt (11,9 ha)

Plusieurs peuplements ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©s sur le site, mais les plus intĂ©ressants sont l’érabliĂšre rouge et l’érabliĂšre Ă  sucre, des peuplements matures (50 ans et plus) qui occupent la presque totalitĂ© du couvert forestier (9,9 ha). On y retrouve bien entendu des Ă©rables rouges et Ă  sucre, mais aussi plusieurs espĂšces compagnes d’intĂ©rĂȘt, dont prĂšs d’une centaine de caryers ovales de taille impressionnante. Le caryer ovale est une espĂšce susceptible d’ĂȘtre dĂ©signĂ©e menacĂ©e ou vulnĂ©rable au QuĂ©bec. La gestion du PNP prĂ©voit la consolidation de certains sentiers prĂ©sents dans le milieu forestier et l’installation de panneaux d’interprĂ©tation.

La plantation (2,37 ha)

Des plantations d’espĂšces indigĂšnes ont Ă©tĂ© effectuĂ©es au sud du PNP, dans des secteurs en friche, entre autre pour crĂ©er un Ă©cran visuel. La ville a confiĂ© au Covabar (organisme de bassin versant de la riviĂšre Richelieu) la gestion du volet plantation sur le site.

Les milieux humides (2,36 ha)

On trouve au nord du PNP, un Ă©tang d’une superficie de 0,55 ha. La qualitĂ© de cet Ă©tang a Ă©tĂ© amĂ©liorĂ©e en restaurant les berges (contrĂŽle du roseau commun) et en implantant des espĂšces de plantes aquatiques indigĂšnes. Quelques espĂšces d’oiseaux aquatiques y ont Ă©tĂ© aperçues, par exemple, le canard colvert, le bihoreau gris et le hĂ©ron vert.

Une mare temporaire a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e dans la friche pour offrir de nouveaux habitats propices Ă  certaines espĂšces comme le crapaud d’AmĂ©rique.

Les autres milieux humides (1,81 ha) sont principalement des marĂ©cages forestiers composĂ©s d’arbres et d’arbustes adaptĂ©s Ă  des variations du niveau de l’eau. Il s’agit de secteurs oĂč le sol est mal drainĂ©; l’eau s’y accumule au printemps ou lors de fortes pluies. Le marĂ©cage subit donc des inondations saisonniĂšres de plus ou moins longue durĂ©e.

Pour en savoir plus

Vous pouvez consulter les orientations et les objectifs de gestion de la ville de Saint-Jean sur Richelieu dans le plan directeur du parc.